Symbole du capitalisme financier, le métier de trader fascine, entretenant une aura et une part de mystère qui tient pour beaucoup du fantasme.
Les traders sont souvent vus comme des golden boys, ou des génies des mathématiques. Pourtant, le métier de trader n’est pas un phénomène extraordinaire. Levons le voile sur ce qui se cache derrière ce métier d’élite et les moyens de s’y former.
Sa mission : acheter et vendre titres ou options
Le métier de trader consiste à manipuler les écarts de cours en bourse de manière à engendrer des bénéfices pour le compte d’un employeur qui peut être une société de courtage ou un établissement financier. Le trader est un négociateur de produits financiers et un opérateur spécialisé qui achète et vend des valeurs financières sur les marchés internationaux. Il travaille sur le front office, un terme technique qui signifie la salle de marché. Dans cette salle, le trader peut se spécialiser sur un type de risques spécifique : le risque de crédit, le risque de taux d’intérêts, le risque des actions, le risque de taux de change et le risque des matières premières.
Quelles études pour devenir trader ?
La voie privilégie pour exercer le métier de trader est celle des écoles d’ingénieurs. Parmi ces écoles, celles qui ont le plus formé les traders sont entre autres l’X, l’école Centrale et Télécom ParisTech. Les diplômés de ces établissements sont recherchés pour leurs capacités de rigueur, de travail et d’analyse.
Pour les postes de traders de flux et les postes de traders-vendeurs, ce sont les écoles de commerce qui se taillent la part du lion. En France, ce sont notamment les fameuses écoles suivantes qui se trouvent dans le haut du tableau pour la formation de tels profils : HEC, l’ESSEC, l’EM Lyon, l’ESCP et l’EDHEC. Plus rares, les parcours en université restent appréciés, notamment pour les postes de recherche.